Lutter contre une pénurie de tomates en Martinique

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Lutter contre une pénurie de tomates en Martinique

La Martinique est connue pour sa production de bananes et de cannes à sucre. Pourtant sa production maraîchère et fruitière représente 1/4 de la surface agricole utile de l’île. Une production indispensable pour répondre aux besoins de la population locale, et soutenue par le Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER).

« En Martinique, nous avons eu un problème de bactéries qui a induit une pénurie de tomates »explique Simon de Reynal, ingénieur agronome. En effet, en 2003, cette île produisait 6 000 tonnes de tomates en plein sol, une production qui a chuté à 2000 tonnes en l’espace d’un an. Les causes de cette chute de production : une petite mouche blanche ravageuse de plants, l’aleurode (le TYLCV) et le flétrissement bactérien (un autre parasite). Les pertes de production ont atteint les 100% en plein champ et il n’existe pas de lutte chimique contre ces parasites.

Une technologie innovante  Après un diplôme d’ingénieur en agronomie tropicale, Simon de Reynal a voulu développer un projet dans sa commune d’origine, le Morne-Rouge :« Les aides européennes du Fonds européen agricole pour le développement rural nous ont permis de mettre en place une technologie innovante pour nous, la culture hors-sol des tomates. »  Ce projet, financé à hauteur de 500 000 euros par l’Europe pour un coût total de 2,5 millions d’euros, consiste à cultiver les tomates dans des serres dotées de filets interdisant les entrées d’insectes, pour empêcher toute introduction de bactéries.  Le Morne-Rouge réunit, pour cela, toutes les conditions essentielles à la réussite du projet. La construction de quatre serres de 5 000 m2 chacune débute en juillet 2008. Un an et demi après le début des travaux, 22 nouveaux emplois voient le jour.

© Xavier Remongin/min.agri.fr/Odeadom

Un projet respectueux de l’environnement  Au-delà de la protection contre les parasites, ce mode de culture permet de s’affranchir des contraintes climatiques en contrôlant l’hygrométrie par un système de brumisateurs.

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Source : Ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

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